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Des soubresauts pour se libérer du connu.
La nécessité de rentrer en soi-même, de se connaître soi-même.
Sur le chemin d'une nouvelle conscience à travers des dogmes, des principes, des idéologies, d'un passé.
Un chemin initiatique à découvrir sa propre lumière là où est sa propre liberté.
Etre à soi-même au sein de la voie du coeur.
Agir avec l'énergie en harmonie avec la nature.
Un regard nouveau, une subtilité, une souplesse, une confiance, un sentiment d'amour, une assise dans soi, la paix, une perception lucide, une vision authentique. Une attention dans laquelle il n'y a plus de frontière, remettre les choses à leur juste place, pour que cesse toute confusion .
Une vie de méditation , où il est une vigilance, une attention de tous les instants, où l'esprit reste aux aguets à observer l'égo en mouvement. Une observation qui se nourrit de silence, et non d'à priori.
L'esprit ayant observé les agissements de l'égo et en voyant la fausseté, est ainsi devenu extraordinairement sensitif, et silencieux d'où naît l'action juste .
                                                                               
           
                                                                                Serge Hélias













"Notre peur la plus profonde n’est pas d’être incapable.
Notre peur la plus profonde est d’être puissant au-delà de toute mesure.
C’est notre lumière, pas notre ombre qui nous effraie le plus.
Nous nous demandons :

« Qui suis-je pour être brillant, magnifique,
talentueux et fabuleux ? »

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être?"

                                      Nelson Mandela



" Tout ce qui est dans la création existe en vous et tout ce qui existe en vous 
                                                                                                 est dans la création"         
                                                     
                                                                                        Khalil Gibran





Votre niveau de résultat présent n’est rien de plus qu’un effet résiduel des pensées, des sensations et des actions que vous avez entretenues dans le passé.  Cela n’a rien à voir avec ce que vous êtes capable de devenir ou qui vous êtes capable de devenir à moins que vous continuiez à faire les mêmes choix.

votre attention… parce que vos résultats ne sont rien de plus qu’un mécanisme de feedback.

Pensez à vos résultats comme étant un miroir.  Un miroir ne juge pas, il ne dit pas que quoi que ce soit est bon ou mauvais, bien ou mal.  Un miroir reflète juste ce qui est en face de lui.

Votre miroir universel est très utile parce que lorsque finalement vous voyez cela, si vous avez obtenu ce que vous désiriez, vous savez que vous avez la bonne attitude.  Lorsque vous avez des résultats moins que plaisants, c’est tout simplement l’univers vous reflétant les domaines où vous devez faire des ajustements dans vos pensées, vos sensations et sur quoi vous vous concentrez.  Brièvement, il vous laisse savoir lorsque vous êtes hors du flot dans
ces domaines particuliers.



Reste bien éveillé, sois conscient du message qui t’es envoyé par le miroir de ta vie.  Et, si tu n’aimes pas ce que tu
vois… change ce que tu regardes!


«On peut tout faire par petits pas mesurés. Mais il faut parfois avoir le courage de faire un grand saut; Un abîme ne se franchit pas en deux petits bonds.»




Le discernement
"Soyez à vous-même votre propre flambeau, votre propre refuge"
Siddharta Gautama 

Mais alors qu'est-ce qui permet de créer le discernement en nous ?

Bonne question, oui, c'est sûr, je vais essayer d'y répondre alors tant que j'y suis.
Le discernement m'apparaît comme proche de la vision pénétrante chère à Krishnamurti, c'est lui à mon sens qui en a le mieux parlé, je le laisse introduire mes propos : "Toujours nous voyons les choses partiellement. D'abord parce que nous sommes inattentifs, secondement parce que nous les regardons à partir de nos préjugés, d'images verbales et psychologiques accompagnant ce que nous voyons. Jamais nous n'observons quoique ce soit d'une façon complète. C'est chose ardue que de regarder objectivement même la nature. Regarder une fleur sans qu'il n'y ait aucune image, aucune notion botanique, simplement l'observer. Cela devient assez difficile parce que notre esprit vagabonde et ne s'intéresse à rien. Et même s'il s'intéresse, il contemple la fleur avec certaines appréciations, certaines descriptions verbales qui donnent à l'observateur le sentiment d'avoir vraiment regardé. Regarder de propos délibéré, c'est ne pas regarder. Donc jamais nous ne voyons la fleur,
nous la voyons seulement à
 travers son image."
Nous voyons ici que le manque de discernement vient du fait que notre mental est embrumé d'un tas de conditionnement sociaux, de préjugés, de certitudes toutes faites. Si nous tombons dans le piège du manque de discernement c'est que nous avons laissé le mot, l'image, l'émotion, la pulsion prendre le dessus sur le réel. Par exemple, si une personne sur le chemin ressent une angoisse, elle va vite prendre son livre « saint » pour y puiser une parole de réconfort, un enseignement et ainsi perdre de son autonomie. Au lieu de systématiquement avoir recours à cette béquille mentale, la personne pourrait laisser l'angoisse prendre toute son ampleur, la regarder calmement et voir ce qu'elle apporte comme compréhension. Tout de suite elle pourrait écrire une solution psycho
Le discernement, c'est aussi accepter la part d'ombre qui vit dans le monde et aussi en nous. Par peur de cette "part de ténèbres" , certains se réfugient dans un idéal fantasmatique de pureté, d'amour inconditionnel, alors qu'ils n'en vivent même pas le quart. Ils veulent de l'amour et de l'harmonie uniquement pour les protéger du réel, pour les utiliser comme les verrous de leurs pulsions internes non résolues. Un cache misère, voila ce que c'est, si l'on refoule ce côté obscure celui-ci s'infiltrera sournoisement dans l'attitude en apparence altruiste mais dont le fond est gangrené par l'angoisse de vivre. Cette attitude créée les gourous, les illuminés et les missionnaires. Sous couvert de beaux apparats, de mots doux, on ne se rend pas compte du mal qui peut filtrer par le manque de discernement. Car on ne peut apprendre à discerner si l'on ne veut voir qu'une facette de l'existence : discerner c'est aussi intégrer toutes ces parties et en extraire la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste et la concentration juste. C'est ce que le Bouddha nommait le noble sentier octuple, tout un programme.
Lorsque l'aptitude au discernement commence à être ancrée, la sérénité n'est pas loin, car la confusion s'est éloignée. On a plus peur de se tromper, ou d'être absorbé par un enseignement. Le discernement permet de lire tout, de rencontrer toutes les personnes sans peur de perdre notre esprit créateur. Car souvent les pratiquants qui manquent de discernement ont peur de rencontrer des personnes qui cheminent différemment. Ils appréhendent la lecture d'ouvrages qui viendraient ébranler leurs certitudes spirituelles. Ceci est un manque de compréhension de la nature des êtres et de l'existence. Ne comprenant pas le fond commun qui unit toutes choses, le novice par son manque de discernement se perd dans la forme, dans le concept, dans le mot et en oublie le fond. Il prend encore de vessies pour des lanternes. Le pratiquant qui discerne lui, peut tout lire, rencontrer toutes les personnes sans avoir peur de se perdre, il sait que tout unit les êtres et que seul la forme les divise. Il sait faire la part des choses, ne s'attache pas au folklore, au discours pompeux sur la nature de Dieu, à la mission des prophètes et à tout le fatras ésotérique qui va avec. Grâce à sa vision pénétrante, il voit au cœur des cœurs et reste naturel. Il sait la voie qu'il arpente, elle lui convient mais il comprend aussi que la voie de l'autre, même si elle lui parait imparfaite, est celle qui lui convient à un instant T de son parcours de vie. Alors il ne tente pas d'influencer, comme le dit la sagesse taoïste : "Le sage ne ressent pas le besoin d'influencer les êtres, qui viennent à lui naturellement." Ah, merveille du non-agir !
Mais le maître peut avoir un rôle dans ce travail du discernement, il permet de recadrer, structurer le disciple et offrir un support stable à son évolution. Mais ce maître alors n'est pas une béquille (comme le perçoivent certains disciples qui s'y réfèrent sans cesse), mais un tremplin et c'est là la différence, on s'appuie sur une béquille car on manque de force. Sur un tremplin il faut apprendre à générer la vitesse et l'amplitude nécessaire pour pouvoir décoller de manière harmonieuse, c'est une différence cruciale à mon avis. Dans cet article je m'adresse à l'esprit occidental et son attrait à la gouroutisation, à la perte de son pouvoir créateur au nom d'une autorité : "Quand le disciple est prêt, le maître apparaît." certes, mais on peut y ajouter, quand le maître est apparu, le disciple prépare son envol.

Au final, il faut une bonne dose de discernement pour arpenter le chemin, pour éviter les pièges tendus par les sectaires, mais aussi les pièges où l'on se fourvoie soi-même. On ne peut arriver au bout d'un chemin si la graine du discernement n'a pas fleurie, car l'on est ainsi démuni. La vie n'est pas difficile, mais elle n'est pas facile. Nous avons des défis à relever en ce monde et le discernement est notre sabre affûté qui brille de mille feux dans les ténèbres de l'ignorance. Des guerriers de la lumière voilà ce que nous sommes comme l'expose Paulo Coelho dans son livre du même nom. Nos combats sont intérieurs, la voie du guerrier est une école de vie, elle permet par la suite d'appréhender la voie du sage avec sérénité. Yoda fut un vaillant guerrier de la lumière avant d'être le sage aux axiomes énigmatiques que nous connaissons dans Star Wars. Quand nos combats seront terminés, nous pourrons ainsi goûter à la félicité, au repos du guerrier… Mais chaque chose arrive quand il est temps, et à chaque étape son défi à relever. Travaillez, affûtez votre discernement, il vous sauvera la mise dans de multiples combats, en attendant le jour ou il restera dans son fourreau pour laisser infuser l'être tout entier au-delà des mots et des hommes.